https://www.randstad.be
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Enfin! Après d'innombrables lettres de motivation et de CV envoyés, vous avez enfin décroché un entretien d'embauche. Vous êtes bien préparé et bien reposé. Bref: fin prêt à faire une bonne première impression. Mais… qu'allez-vous porter? Costumes et tailleurs deux-pièces ne sont-ils pas complètement dépassés? Et que pensera-t-on de vos baskets?

Ce que portent les travailleurs a un impact sur la culture d'entreprise et l'image dégagée par l'employeur. Pas étonnant, dès lors que de nombreuses entreprises n'hésitent pas à imposer un code vestimentaire : la récente étude de Randstad, « L'autre facette du travail », indique que 40 pour cent d'entre elles prescrivent des consignes vestimentaires officielles. Tandis que 25 autres pour cent appliquent une politique officieuse en la matière.

faites vos devoirs

Vérifiez au préalable si l'offre d'emploi ou le site web de l'entreprise mentionne un code vestimentaire. Et adaptez votre tenue pour l'entretien en fonction.

Aucune consigne vestimentaire en vue? Essayez alors d'identifier l'image que l'entreprise entend véhiculer: le niveau de langue utilisé sur le site est-il plutôt formel et professionnel? La présentation est-elle sobre ? Dans ce cas, le code vestimentaire sera formel. La langue est-elle, en revanche, plus légère? Des photos d'une fête d'entreprise qui a dérapé égaient-elles la page Facebook? La culture d'entreprise est certainement plus décontractée.

La fonction à laquelle vous postulez a, elle aussi, son importance: préférez une tenue formelle pour les fonctions de management ou celles où les contacts avec la clientèle sont fréquents. S'il s'agit d'une fonction de bureau en interne, vous pouvez vous permettre une tenue un peu plus détendue. Pareil pour une fonction d'ouvrier. D'ailleurs, ils porteront généralement un uniforme.

choisissez votre style

Les trois catégories de codes vestimentaires les plus courantes sont les suivantes:

    • business formal (banques, assurances, consultance, secteur juridique, fonctions de direction et de management…) : il s'agit du dress code le plus formel. Pour ces messieurs : un costume sur mesure noir, gris foncé ou bleu foncé avec veste, chemise et cravate. Pour les dames : tailleur de couleur foncée et une blouse neutre.
    • business casual (fonctions administratives, marketing, communication, vente, HRM, IT, technique): vêtements formels avec une touche décontractée. Un exemple : un polo ou une chemise (avec ou sans cravate) et un pantalon habillé pour les hommes. Pour les femmes : une robe, un tailleur-pantalon, un pantalon ou une jupe, une blouse et un pull sobre.
    • (smart) casual (enseignement, secteur des soins de santé, horeca, métiers créatifs): un style vestimentaire de tous les jours, mais soigné. En principe, vous pouvez porter ce que vous voulez. Un beau t-shirt et des baskets: pourquoi pas? Mais n'allez pas trop loin: à part pour un entretien d'embauche pour un poste de barman à la plage, short, tongs et chemise hawaïenne n'auront leur place nulle part.

 Le saviez-vous? Certaines entreprises qui appliquent un code vestimentaire formel relâchent un peu la pression le vendredi. On appelle cette tendance, venue tout droit des États-Unis, le « Casual Friday ».

faites preuve de bon sens

Veillez avant tout à une apparence soignée. Après tout, vous voulez que les recruteurs se souviennent de vous comme d'un candidat aux multiples ressources, pas comme d'un drôle de coco au look (trop) exubérant !

et les tatouages, piercings et autres vêtements religieux dans tout ça?

En ce qui concerne les tatouages, surtout, l'enquête de Randstad révèle qu'ils sont mieux tolérés qu'il y a 10 ans (2007). Quelque 64 pour cent des travailleurs interrogés déclarent que leur entreprise ne les considère pas comme problématiques. Ce chiffre était encore de seulement 49 pour cent en 2007. Les entreprises semblent, en revanche, moins favorables aux piercings, même si elles se montrent, encore une fois, plus tolérantes qu'il y a 10 ans: 54 % contre 43 en 2007. Un durcissement est à constater sur le plan des vêtements religieux: 34 pour cent contre 36 en 2007.