https://www.randstad.be
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Leo Verworst (78 ans) est certes à la retraite depuis 13 ans, mais il n'en demeure pas moins actif. "Après quelques semaines, j'ai commencé à 'aider' des amis çà et là. Puis je me suis inscrit comme travailleur intérimaire. Par le biais de Randstad, j'ai abouti chez PostNL. Arrêter de travailler? Tant que votre corps vous le permet, il faut trouver des façons de nourrir votre intellect."

"j'apprends encore en observant les étudiants."

La carrière de Leo Verworst a débuté le 1er juin 1958 à la Sabena. Dans les années 1960, il a connu l'arrivée des ordinateurs, qui fonctionnaient à l'époque avec des lampes. "Cela m'a intéressé et je me suis spécialisé dans ce domaine. J'ai décroché un diplôme d'ingénieur en électronique et en sciences commerciales en cours du soir. Entre-temps, j'avais progressé dans la hiérarchie de la compagnie aérienne et je donnais moi-même des cours du soir."

"La retraite? Cela ne m'intéressait pas. Après quelques semaines, j'ai commencé à effectuer de petits travaux chez des amis et à donner des coups de main ici et là. Comme ce n'était pas totalement légal, j'ai contacté plusieurs agences de travail intérimaire, car je ne voulais pas perdre mon allocation. Ma pension étant confortable, le coup de pouce financier est bienvenu mais pas indispensable. Je voulais surtout travailler pour maintenir un contact social. En outre, plusieurs collègues qui ont pris leur retraite en même temps que moi sont décédés rapidement. Cela m'a un peu effrayé."

"Physiquement, je pouvais encore m'occuper en jouant au tennis ou au golf, mais je n'y trouvais pas de satisfaction d'un point de vue intellectuel. Pas davantage avec les mots croisés, d'ailleurs. C'est la raison pour laquelle je veux continuer à travailler: cela me maintient en bonne santé. Mais il n'a pas été simple de convaincre des employeurs. Avant d'aboutir chez Randstad, j'ai envoyé plusieurs dizaines de lettres de candidature, en vain. Ils voulaient quelqu'un de plus jeune, en prévision du futur. Je peux le comprendre. Mais pourquoi affirment-ils vouloir de l'expérience, dans ce cas?"

"Leo est en parfaite santé et il continue de travailler pour des raisons positives", souligne Rudy Van Rillaer, Managing Director de PostNL Belgique. "Nous respectons cela et nous exploitons volontiers ses connaissances. Chez nous, il a déjà travaillé à la comptabilité, mais il exerce désormais une fonction plus exécutante dans l'entrepôt des colis destinés à l'étranger. C'est un collaborateur fiable et il est toujours prêt à donner un coup de main et des conseils. Ses collègues font fréquemment appel à son expérience et à ses connaissances. Il est également très fier de son travail, et son enthousiasme est contagieux."

"Salut, Papy!", s'écrie un jeune collègue à l'adresse de Leo. "Oui, ils m'appellent Papy – pour rire, hein… Travailler avec des jeunes? Je n'y vois aucun inconvénient et ils n'ont aucun problème avec moi. J'apprends encore chaque jour. Les étudiants jobistes, par exemple, ont une approche très différente. Ils s'attaquent immédiatement aux problèmes et vont de l'avant. Personnellement, je réfléchis peut-être un peu plus longtemps à toutes les conséquences. Mais ensemble, nous obtenons le meilleur résultat. Je me sens bien ici. Je ne pense pas m'arrêter. Tant que je resterai en bonne santé, je travaillerai."

Les entrepôts de PostNL Belgique accueillent des travailleurs de toutes origines, de tous âges et des deux sexes… "C'est un reflet de la diversité que l'on retrouve dans notre société", conclut Rudy Van Rillaer. "Ce n'est pas un choix délibéré. Nous sélectionnons nos collaborateurs en fonction de critères objectifs. Quelles sont leurs compétences? Possèdent-ils les talents nécessaires pour leur emploi? Le reste n'a aucune importance. Même si, bien entendu, nous tenons compte des capacités physiques de quelqu'un comme Leo."

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