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Envie d'un job au cœur de l'action dans l'aéroport ? Melanie Kuijpens vit chaque jour sa passion pour l'aviation comme une nouvelle aventure. Logique : elle ne sait jamais de quoi sa journée sera faite ! Vérifier et adapter les plans de chargement, embarquer et débarquer les passagers… Un ramp controller, en abrégé red cap, doit avoir la régie bien en mains.

Melanie Kuijpens est ramp controller, ou red cap, à Brussels Airport

Au début de sa carrière, Melanie était cabin crew member chez TUI fly. Mais la reconduction de son contrat impliquait un transfert à l'aéroport de Charleroi, ce dont elle n'avait pas envie. Ayant déjà vu des ramp controllers à l'œuvre sur le tarmac des aéroports, c'est tout naturellement qu'elle a décidé de relever ce nouveau défi.

« Avant d'embrasser la carrière de red cap, il faut suivre une formation approfondie d'environ trois mois », explique Melanie. « Une formation de sécurité à réussir, un permis de conduire propre à l'aéroport à décrocher, apprendre à calculer l'équilibre d'un avion… Chaque module se clôture par un test. »

« Vous êtes ensuite confié aux bons soins de deux mentors: des collègues chevronnés que vous suivez pendant à peu près un mois et demi et qui vous apprennent toutes les ficelles du métier. Les semaines passent et vous effectuez de plus en plus de tâches de manière autonome. L'examen pratique final consiste à gérer trois vols différents. Si vous le réussissez, vous obtenez le précieux sésame pour enfin commencer. »

d'une importance capitale

Une journée de travail type pour Melanie? Elle n'a rien de comparable à un horaire classique de bureau. Son meilleur allié ? Son PDA. Cet appareil est essentiel, car il lui fournit toutes les informations nécessaires à la réalisation de ses tâches : vols à gérer, plan de chargement, nombre de passagers, fréquence radio de tous les collègues… Au moindre problème, c'est le red cap qui appelle tout le monde!

C'est aussi lui qui donne la permission aux passagers d'embarquer ou de débarquer, qui veille à ce que l'agent de nettoyage soit présent… Et qui est en contact avec la porte d'embarquement. Un des passagers manque à l'appel? Le red cap adapte le plan de chargement.

« Un red cap doit vérifier toute une série d'aspects, tous aussi importants les uns que les autres. Le pilote enregistre le calcul définitif du plan de chargement dans son ordinateur de bord. Ce dernier avertit, en effet, le pilote des moments où il doit tirer sur son manche pendant le décollage et l'atterrissage. La précision est d'une grande importance pour assurer un bon vol. »

figure de proue

Multitâches, raisonnement logique, résistance au stress et communication fluide dans plusieurs langues sont autant d'exigences de ce métier. « Mais c'est justement ce que j'aime dans ce job », ajoute Melanie. « Il n'y a jamais deux journées les mêmes. Les vols et les compagnies changent tous les jours: c'est cette diversité qui est intéressante. Figure de proue de la communication entrante et sortante, vous êtes au cœur de l'action. Vous êtes donc confronté à de nombreux aspects de l'aéroport, un environnement de travail passionnant que peu de personnes ont la chance de connaître. Je le vois bien quand je parle de mon boulot avec mes amis : ils sont tous suspendus à mes lèvres. »

parfait équilibre entre vie privée et vie professionnelle

D'autres raisons pour lesquelles Melanie recommande le métier de red cap? « Si un 9-5 derrière un bureau n'est pas votre tasse de thé, ce job est idéal. Vous travaillez en pauses. Vous êtes donc rarement dans les bouchons, mais vous recevez une prime d'équipe. Vos préférences sont largement prises en compte pour l'établissement du planning. Et côté salaire, il n'y a pas de quoi se plaindre… Swissport vous propose en outre de très nombreuses perspectives d'évolution, comme donner des formations, la surveillance des vols, l'établissement de plans de chargement… »

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« Un autre avantage de taille: nous faisons très peu d'heures supplémentaires. En été, il arrive que nous partions 5 à 10 minutes plus tard, mais on peut même les récupérer. Et une fois rentré, on oublie complètement le travail. L'équilibre entre vie privée et vie professionnelle est donc tout à fait respecté. »