els-vrachtwagenchauffeur
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Els aimait le verre: elle a étudié la fabrication d'appareils en verre, puis a appris un autre métier dans une entreprise de restauration de vitraux. Quand celle-ci a fermé ses portes, elle s'est vite rendu compte que peu d'entreprises recherchaient un souffleur de verre. Elle a alors décidé de se recycler. « Je n'ai pas dû réfléchir longtemps pour savoir ce que je voulais faire. Nous avions l'habitude de conduire un tracteur dans notre exploitation agricole et ma sœur Maggie était déjà chauffeuse de camion depuis ses 21 ans. J'ai toujours trouvé cette profession attrayante, mais quand je me suis retrouvée sans emploi, je me suis lancée! » 

un bon début 

Els s'est heurtée à une longue attente pour le recyclage, jusqu'à ce que quelqu'un lui dise qu'elle pouvait aussi suivre gratuitement une formation professionnelle individuelle (FPI) beaucoup plus courte par l'intermédiaire de Randstad. « J'ai vraiment eu énormément de chance! Ce genre de formation se suit sur le terrain et la première entreprise qui a fait appel à moi par le biais de Randstad m'a immédiatement engagée. » 

Els travaille aujourd'hui encore pour Groep Van Pelt. Elle était d'ailleurs la deuxième personne à suivre une FPI et la première à obtenir son diplôme. La première semaine, un collègue l'a accompagnée, mais la deuxième semaine, elle prenait déjà la route seule avec son semi-remorque. « C'était très excitant : la conduite en elle-même, mais aussi le fait qu'à partir de ce moment, je devais par exemple préparer le béton seule et devais donc savoir exactement quelle quantité de superplastifiant je devais ajouter pour que le béton reste liquide. Heureusement, je pouvais toujours appeler la centrale si j'avais des questions ou rencontrais des problèmes. » Les amis et la famille d'Els ont tous très bien accueilli son changement de carrière. Son père et sa sœur étaient particulièrement ravis. Et cela ne pose aucun problème aux clients que ce soit une femme au volant.

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Sur les chantiers, il y a toujours quelqu'un pour m'aider à sortir le tuyau de mon camion. Je peux évidemment le faire toute seule, mais c'est chouette!

la courtoisie en tout temps 

Els se qualifie de chauffeuse calme et adapte toujours sa vitesse au trafic. « Si un automobiliste veut absolument s'insérer, je le laisse passer. Aux feux rouges, nous serons quand même à nouveau côte à côte. » Els n'a jamais peur dans son camion, mais lorsqu'il y a des piétons ou cyclistes à proximité, elle est particulièrement vigilante. « Quand je dois passer au Meir et que des piétons traversent juste devant la cabine sans regarder, je suis toujours sur mes gardes, car ils ne réalisent pas que je ne les vois pas. » 

 

jusqu'à la pension 

Deux ans et demi plus tard, Els prend toujours autant de plaisir à travailler. « J'apprécie beaucoup d'aspects de ce métier », poursuit-elle. Chaque jour est différent: vous arrivez le matin, vous préparez votre camion, puis vous recevez votre programme de la journée. En outre, elle entretient de bonnes relations avec ses collègues. Ils discutent régulièrement lorsqu'elle retourne à la centrale à béton pour un nouveau chargement. Mais ce qu'Els aime par-dessus tout, c'est observer le lever du soleil depuis sa cabine.

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J'ai travaillé pendant des années dans un entrepôt sans lumière du jour, alors maintenant j'apprécie d'autant plus ce spectacle! J'aimerais faire ce travail jusqu'à ma pension.

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