Evelien_Van_Vaerenbergh
Evelien_Van_Vaerenbergh

En un an, elle a construit une maison, donné naissance à un fils et troqué son emploi de salariée contre celui de free-lance.

Son père aurait souhaité qu'elle s'investisse dans l'activité. Mais Evelien Van Vaerenbergh, qui avait alors le désir de fonder une famille, pensait que le statut d'indépendant ne lui convenait pas. Pourtant, après un baccalauréat en office management et un post-graduat en Recruitment, Search & Selection, elle est devenue indépendante en février 2016, après quatre années en tant que salariée chez Eandis et Selor, notamment. « Désormais, je gère l'affaire aux côtés de mon père et je m’externalise moi-même comme free-lance. Via Randstad Professionals, je mène aujourd’hui des entretiens de sélection pour Colruyt. »

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« Un free-lance doit être très avide d’apprendre »

coup d’accélérateur

Evelien voit surtout des avantages au statut de free-lance. « Il ouvre plus rapidement des portes qu’un emploi de salarié. À chaque mission, on accumule de l’expérience que l’on peut immédiatement rentabiliser. Étape par étape, on acquiert davantage de responsabilités, alors que la fonction est plus délimitée lorsqu’on est salarié. Je suis très curieuse et je libère également du temps pour suivre des formations que je finance moi-même. Si on ne se forme pas en permanence, on décroche rapidement. Je sens que les activités de free-lance sont en plein essor. De nombreuses entreprises recherchent de plus en plus ce profil de collaborateurs, parce qu’ils peuvent être déployés de manière plus flexible et qu’ils sont très motivés. Et, qui plus est, ils n’apparaissent pas sur le payroll. »

surmonter les doutes

Naturellement, Evelien Van Vaerenbergh avait également des doutes, pour ne pas dire une certaine angoisse, mais elle les a surmontés sur le terrain. « Une junior avec quatre ans d’expérience professionnelle peut-elle concurrencer des experts qui ont vingt ans de bouteille ? Ou : comment fixer correctement mes tarifs ? Ces questions me hantaient. Concernant la tarification, j’ai reçu de nombreux conseils de Randstad Professionals, qui place des free-lances sur le marché. En outre, j’essaie d’aborder chaque mission avec un regard frais et de me mettre à la place des clients et des candidats. »