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Chaque mois, Randstad Research vous fournit un bref rapport sur un certain nombre de tendances intéressantes ou remarquables sur le marché du travail. Vous y retrouvez à chaque fois l'intérêt d'une enquête ou d'un constat, accompagné d'un commentaire de notre expert du marché du travail. Au mois de juin, l'étude sur les jeunes diplômés du VDAB, « The Future of Work in Europe » de McKinsey et les résultats de notre propre étude sur les étudiants ont attiré notre attention. En voici un aperçu!

malgré le resserrement, le chômage des jeunes diplômés n'a pas diminué

Une fois de plus, les résultats de l’étude du VDAB sur les jeunes diplômés montrent combien l’obtention d'un diplôme est encore importante. Entrer sur le marché du travail sans diplôme en poche n’est pas judicieux. En effet, dans ce cas, le risque est grand de ne décrocher un emploi qu’après un an. En 2019, la part de demandeurs d'emploi parmi les jeunes quittant l’école sans diplôme atteignait les 30,5%. Pour les jeunes diplômés de l’enseignement secondaire, cette part chute à 9,7 %, tandis que pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, la part des demandeurs d'emploi n’est que de 3,1%. Bref, plus le diplôme est élevé, plus les probabilités d’obtenir un emploi sont grandes

Voici une observation marquante et quelque peu préoccupante de notre spécialiste du marché du travail, Jan Denys: « Le taux de chômage global des jeunes quittant l’école ne diminuera pas, malgré le resserrement du marché du travail en 2019. Il ne diminue que pour ceux qui décrochent un diplôme de l’enseignement supérieur. Dans les autres groupes, le taux augmente ou reste stable. »

Envie d’en savoir plus sur les formations et les diplômes qui offrent les meilleures chances de trouver un emploi? Consultez le rapport sur les jeunes diplômés du VDAB. 

 

21 millions d'Européens devront changer d’emploi d’ici 2030

Selon l’étude The Future of Work in Europe menée par McKinsey, 21 millions d’Européens devront changer d'emploi d’ici 2030. Un défi énorme? Actuellement, la plupart d’entre eux ne possèdent pas les compétences nécessaires pour réussir cette transition. En effet, les nouveaux emplois exigent des compétences qui sont déjà rares aujourd’hui. De plus, une analyse montre que les Européens changent d’emploi assez fréquemment, en passant d’un métier très recherché à un autre ou d’un métier peu recherché à un autre. Le flux est insuffisant dans les professions pour lesquelles il y a de moins en moins de demandes. Il existe certes quelques exemples prometteurs, mais ils sont trop peu nombreux pour faire la différence.

Par ailleurs, les travailleurs qui risquent le plus d'être remplacés par l’automatisation sont aussi, dans une large mesure, ceux qui risquent le plus d’être écartés du marché du travail en raison de la crise du coronavirus, qui semble accélérer encore cette dynamique.

Envie de poursuivre la lecture? Consultez le rapport

 

le nombre d'étudiants avec des revenus supplémentaires est en hausse 

Le nombre d’étudiants disposant de revenus supplémentaires atteint un sommet. Au total, 84 % des étudiants relèvent leurs manches pour augmenter leurs revenus. L’an dernier, ils n’étaient encore que 80 %.

La proportion d'étudiants qui travaillent pendant l’année scolaire s’élève à 70 %, voire à 76 % pendant les grandes vacances. Ces deux chiffres constituent des records. Près des deux tiers (62 %) travaillent à la fois pendant l’année scolaire et pendant les vacances d’été.

Avec 22 %, c’est le secteur de l’hôtellerie et de la restauration qui fait le plus souvent appel aux étudiants. Le commerce de détail représente 19 %, le gouvernement et le secteur non marchand 11 %. La plupart des étudiants occupent un poste de caissier (12 %), d'assistant administratif (11 %) et de magasinier (10 %).

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Les records de jobs d’étudiants ne seront pas battus cette année, au contraire. En raison du coronavirus, le travail des étudiants a diminué de pas moins de deux tiers pendant les vacances de Pâques. Les vacances de Pâques ont coïncidé avec la période du confinement la plus stricte, je pense donc que les chiffres seront un peu plus positifs le reste de l'année. Pour l'instant, nous estimons que la régression se situera entre 20 et 30 % cet été.

la réaction de notre spécialiste du marché du travail, Jan Denys.